3 bonnes raisons d’adhérer à un club d’entrepreneurs

D’après une enquête de Bpifrance, 45% des chefs d’entreprise se sentent très (trop) isolés. Une source de stress, mais aussi et surtout d’erreurs dans la gestion de leur entreprise. Car même s’ils savent pertinemment qu’une des clés du succès est de savoir s’entourer, les entrepreneurs sont encore peu nombreux à en tirer les conclusions : une étude d’OpinionWay menée à l’occasion du salon des entrepreneurs 2016 montrait qu’ils n’étaient que 29% à être soutenus par des réseaux ou associations. Et pourtant, ces clubs ne manquent pas d’atouts…

Raison n°1 : éviter les erreurs classiques du créateur

« Ah, si j’avais su ça avant »… Créer une entreprise, c’est prendre une multitude de décisions. Et faire fatalement beaucoup d’erreurs au démarrage, lorsque l’on manque à la fois d’expérience et de recul… Se tourner vers un expert (avocat, expert-comptable…) pour une question précise doit constituer un premier réflexe. Le second ? Solliciter l’expertise d’entrepreneurs qui vous ressemblent et qui sont donc sans doute déjà « passés par là ». Ce qui suppose d’identifier le réseau de dirigeant adapté à votre secteur d’activité ou à votre profil.

Raison n°2 : sortir la tête du guidon

Accompagnement, mentorat, financement, conseil… Les principaux réseaux de soutien à la création d’entreprise font feu de tout bois. Mais poursuivent un même objectif : permettre aux entreprises de réussir et de croître. Avec un certain succès puisque l’accompagnement des dirigeants améliore la pérennité à 5 ans de leur entreprise de 70%... Magique ? Juste logique : en faisant intervenir des chefs d’entreprises aguerris, ces réseaux permettent à leurs cadets de prendre du recul, d’identifier leurs priorités et de résoudre des problèmes parfois très concrets (recrutement, finances…)

Raison n°3 : développer son business

Trouver des clients, c’est bien sûr l’un des objectifs que l’on a en tête lorsqu’on décide d’adhérer à un « club » d’entrepreneurs. Mais soyons clairs, ce n’est pas la priorité de la majorité des réseaux existants. Sauf un : le BNI (Business Network International), actif en France depuis 2005, et qui repose sur le principe du bouche-à-oreille. L’idée ? Mettre en commun les contacts des membres, et recommander ses pairs pour être soi-même recommandé. Avec 17 000 entrepreneurs répartis dans 700 groupes locaux, le système fonctionne plutôt bien…